Oghamber invite le public à déambuler dans les tréfonds d’une forêt imaginaire. C’est un voyage musical en octophonie où résonnent des rythmes technos basés sur les Oghams, l’alphabet des arbres lié aux anciennes écritures celtiques. Les arbres, les plantes, les végétaux échappent aux divisions binaires entre vivant et mort, animé et inanimé et proposent un espace subtil de transgression.
Avec une approche low tech, Elek Ember explore un espace à mi-chemin entre vivant et artificiel. La nature hors sol de cette installation reflète à la fois les formes invasives de nos sociétés contemporaines et la capacité de résilience des agents naturels face aux principes perturbateurs de leur écosystème.
Vestige de l’anthropocène ou forme précoce de cohabitation entre humains et non-humains, la forêt mutante d’OGHAMBER propose un espace ouvert où coexistent les rêves des anciennes cultures sylvo-pastorales en osmose avec la symbolique des arbres et les récits modernes ouverts aux arts de l’attention et du soin plutôt qu’au projet de domination de la nature.
Cette pièce crée une expérience sensorielle hybride, évoquant les possibilités de triangulation entre différents langages, la forêt, les oghams, le numérique et interroge la place de l’humain par rapport aux arbres, sources inépuisables d’informations.


Oghamber invites the public to stroll through the depths of an imaginary forest. It is a musical journey in octophony where techno rhythms resonate based on the Oghams, the alphabet of trees linked to ancient Celtic writings. Trees, plants, plants escape the binary divisions between living and dead, animated and inanimate and offer a subtle space of transgression.
With a low tech approach, Elek Ember explores a space halfway between living and artificial. The above-ground nature of this installation reflects both the invasive forms of our contemporary societies and the resilience of natural agents in the face of the disruptive principles of their ecosystem.
A vestige of the Anthropocene or an early form of cohabitation between humans and non-humans, the mutant forest of OGHAMBER offers an open space where the dreams of ancient silvo-pastoral cultures coexist in osmosis with the symbolism of trees and modern stories open to arts of attention and care rather than the project of dominating nature.
This piece creates a hybrid sensory experience, evoking the possibilities of triangulation between different languages, the forest, the oghams, the digital and questions the place of humans in relation to trees, inexhaustible sources of information.